Depuis 1997, la législation permet à un employeur d’octroyer une indemnité kilométrique aux travailleurs qui parcourent à vélo la totalité ou une partie du trajet domicile-lieu de travail. Cette indemnité sert à couvrir les frais du cycliste mais vise surtout à promouvoir l’usage du vélo.
Revendication syndicale de longue date, l’indemnité vélo n’est pas encore généralisée à tout le secteur privé. Néanmoins, 97 % des travailleurs ont toutefois droit à une indemnité vélo ou à une mesure équivalente.
L’indemnité vélo bénéficie d’une exonération fiscale et sociale (à 100 %) tant pour le travailleur que l’employeur, dont le montant est adapté en fonction de l’index des prix à la consommation. Depuis 2022 (exercice fiscal 2023), l’indemnité vélo est exonérée d’impôt jusqu’à 0,25 €/km.
Il est cependant important de négocier d’autres mesures qui permettent de faciliter le recours au vélo (le cumul avec un autre moyen de transport, un parking sécurisé, du matériel d’entretien à disposition, des douches, etc.).
Bon à savoir : certains employeurs proposent aux travailleurs de déclarer mensuellement le moyen de transport privilégié (en alternance avec l’usage du vélo), d’autres préfèrent une version saisons froides (automne-hiver), saisons chaudes (printemps-été). Le but étant, bien sûr, d’éviter le cumul de deux remboursements pour un même trajet mais aussi de permettre un accès plus confortable à l’utilisation du vélo pour les travailleurs.