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Newsletter n° 46 - Numéro spécial "Environnement"

Newsletter n° 46 - Numéro spécial "Environnement"

Cellules RISE et Mobilité du CEPAG Décembre 2020 - Numéro spécial "Environnement" Au sommaire : >>  dans la rubrique RISE La Semaine Européenne de Réduction des Déchets (SERD) Participation de la délégation de SGS à la SERD Biodiversité et pandémies L’écologie s’habille ...

Publié le 02/12/2020

Cellules RISE et Mobilité du CEPAG

Décembre 2020 - Numéro spécial "Environnement"


Au sommaire :

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>>   dans la rubrique Mobilité

 

 RISE

La SERD

La Semaine Européenne de Réduction des Déchets (SERD) vient de se dérouler du 21 au 29 novembre.

La SERD est une initiative visant à promouvoir la mise en œuvre d’actions de sensibilisation à la gestion durable des ressources et des déchets durant une même semaine. Elle encourage une large variété d’audiences (autorités publiques, entreprises privées, société civile ainsi que les citoyens eux-mêmes) à s’impliquer.

Cette année, la thématique était « Les déchets invisibles ». Mais de quoi s’agit-il ?

Ce que souvent nous ne réalisons pas, c'est qu'avant d'atterrir dans la poubelle, un « déchet » a d'abord été un « produit ». Il a donc été conçu, fabriqué, emballé, transporté, distribué, vendu et consommé.
Chacune de ces étapes a demandé des matières premières, de l'énergie, de l'eau et... a elle-même fabriqué des déchets.
Les « déchets invisibles » désignent la grande quantité de déchets générés lors du processus de fabrication des produits. Une grande partie des déchets invisibles ne peut pas être recyclée et finit dans les décharges et les incinérateurs. 

Pour ne prendre qu’un exemple, la fabrication d’ordinateurs requiert de nombreuses ressources. Les matériaux utilisés se retrouvent en partie dans le produit final et en partie sous forme de déchets.
2 % : c’est le pourcentage de matériaux qui se retrouvent effectivement dans le produit final !

Pour une production et une consommation durables, les produits devraient :

  • avoir une durée de vie plus longue ;
  • être plus faciles à réparer et à recycler ;
  • et être totalement non toxiques le jour où ils sont recyclés.

Pour plus d’informations, consultez :

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Participation de la délégation de SGS à la SERD

 Cette année, la délégation syndicale de SGS a participé à la SERD.

Isabelle, représentante au CPPT et aussi éco-conseillère, a organisé des animations afin de mieux faire connaître les bonnes pratiques mises en œuvre pour une meilleure gestion des déchets chez SGS Wavre. Malheureusement, elle n’a pas obtenu l’aval de son employeur pour faire la visio-conférence prévue initialement.

Qu’à cela ne tienne, elle a envoyé un Power-Point expliquant les différentes étapes du projet de réduction des déchets dont elle est à l’origine. Elle a également, avec l’aide de la cellule RISE, organisé un petit concours. Chaque membre du personnel peut y participer en remplissant un quiz sur la thématique des déchets invisibles et/ou en envoyant sa meilleure suggestion pour une réduction des déchets. Les meilleures réponses au quiz et suggestions recevront des BD « Ze journal de la famille (presque) zéro déchet ».

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Biodiversité et pandémies

 « Si l’on ne change pas notre rapport à la nature, les pandémies vont se multiplier ».

C’est le cri d’alerte lancé par les experts de l’IPBES (Plateforme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité et les services écosystémiques), parfois appelé le GIEC de la biodiversité dans leur cinquième rapport publié en septembre 2020.

La biodiversité s’érode, c’est un fait : sur 8.000.000 d’espèces animales et végétales, 1.000.000 sont en voie d’extinction. S’ensuit un impact important sur les services rendus à l’être humain par la nature : perte de pollinisation, moindre capacité des écosystèmes à réguler la qualité de l’air, de l’eau…

1.700.000 : c’est le nombre de virus présents chez les mammifères et les oiseaux dont pas moins de 600.000 sont susceptibles d’infecter l’être humain. En effet, de nombreuses pandémies connues telles que le virus du sida, Ebola, la rougeole, la Covid-19 sont des zoonoses, c’est-à-dire dont le virus est présent chez des animaux hôtes et qui est susceptible de se transmettre à l’homme. Ces animaux porteurs de virus vivent là où il y a une biodiversité riche comme dans les forêts tropicales.

Or, il y a un lien entre l’érosion de la biodiversité et la transmission des virus à l’être humain. Ces zones riches en biodiversité sont de plus en plus mises sous pression : déforestation accrue pour multiplier les terres cultivables, accroissement de la commercialisation des espèces sauvages… Ces activités multiplient les contacts entre espèces animales et êtres humains avec pour conséquence un plus grand risque de transmission de maladies. Le pangolin étant devenu le symbole de la pandémie de la Covid‑19.

Quelles pistes pour assurer une prévention de ce type de pandémie ?

  • accroître la recherche pour mieux connaître les virus, d’après les experts, il faudrait 1,2 milliard de dollars pour connaître les séquences génétiques de l’ensemble des virus ;
  • investir dans des systèmes de monitoring des maladies infectieuses ;
  • réguler le commerce des animaux sauvages.

Et bien entendu préserver la biodiversité en privilégiant les bonnes pratiques agricoles, de pêche, une urbanisation contenue…

Pour en savoir plus…

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L’écologie s’habille en Prada

Faire ses courses aujourd’hui relève de choix éthiques, sanitaires. Vais-je manger de la nourriture saine, bio, durable, fairtrade, labellisée? Vais-je m’approvisionner dans les grandes chaînes de distribution, les petits commerces, les circuits courts ? Vais-je m’engager dans un potager collectif, dans une coopérative d’achat participative, dans un groupement d’achat ? Que l’on mange des aliments sains, produits de façon équitable ou pas, en général, nous en avons conscience, nous pouvons faire des choix…

On s’intéresse beaucoup à ce que l’on mange mais est-ce vrai pour ce que l’on se met sur la peau ? Qu’en est-il de nos vêtements ? A-t-on vraiment le choix ? Et si on s’intéressait d’un peu plus près au monde de la mode ?

Un bilan écologique sans appel…

Le secteur textile est le deuxième plus polluant au monde après celui du pétrole, il représente :

  • 10 % des émissions de gaz carbonique ;
  • 20 % des rejets d’eaux usées ;
  • 22,5 % de l’utilisation de pesticides.

Des polluants sont émis dans toute la chaîne de fabrication, des quantités phénoménales d’eau sont utilisées notamment pour l’irrigation des cultures. La quantité de kilomètres parcourus par nos vêtements entre le lieu de production et nos garde-robes est impressionnante. En effet, un t-shirt fait en moyenne une fois et demi le tour du monde avant d’arriver dans nos placards. Avec la crise du coronavirus, on prend conscience qu’une telle façon de produire avec de gros écarts entre le lieu de production et de consommation et une gestion de stocks en flux tendus est pour le moins fragile et dangereuse. De plus, les lessives de synthétiques libèrent chaque année dans les océans des tonnes de microplastiques. Finalement, les vêtements sont aussi synonymes de beaucoup de gaspillage : invendus, déchets, surconsommation…

Un bilan social tout aussi interpellant…

Difficile d’oublier la catastrophe du Rana Plaza au Bengla Desh : 1.127 ouvrier·ère·s du textile avaient trouvé la mort dans l’effondrement de leur lieu de travail. Les syndicats et les ONG ont pointé du doigt les multinationales avec leurs exigences de prix et de délais. Juridiquement, elles n’étaient pas responsables, c’était dû à la sous-traitance en cascade. Depuis, une loi a été votée en France sur le « devoir de vigilance des sociétés mères » ; elles ont l’obligation de publier un plan de vigilance qui montre toutes les actions qu’elles mènent pour évaluer les risques sous peine de sanction financière. Même si la France est pionnière en la matière, il s’agit d’une obligation de moyens, pas de résultats. Une tragédie comme celle de Rana Plaza ne rendra responsable la multinationale que si elle n’a pas mis en place son plan de vigilance. Si cette condition est remplie, ce sont les victimes qui devront prouver qu’il y a eu dommage. Autant dire « mission impossible » dans des pays où les moyens sont précaires et les droits syndicaux bafoués.

Mais alors, rien de neuf sous le soleil au pays de la mode ?

Pas tout à fait : la crise du Rana Plaza, la saturation du marché, l’overdose des placards font réfléchir plus d’un·e consommateur·trice. Une certaine pression s’exerce sur les marques pour lesquelles cela devient difficile de ne pas s’engager. Des alternatives durables existent et peuvent être mises en place tout au long du cycle de vie du produit textile mais cela demande un engagement de la part des acteurs du secteur.

Voici quelques pistes de solutions :

  • utiliser des fibres naturelles cultivées sans pesticides ni engrais chimiques : coton, chanvre, cyprès, bananier, kapok… ;
  • teindre, décolorer sans agents nocifs (produits chlorés, colorants synthétiques, métaux lourds…) ;
  • privilégier des techniques de rinçage utilisant l’eau avec parcimonie (système de rinçage à contre-courant) ;
  • mettre fin à l’utilisation de techniques de finition nuisibles à la santé des travailleus·euses tels que le sablage des jeans ;
  • traiter les eaux usées ;
  • privilégier le commerce équitable afin que la main d’œuvre soit respectée en termes de salaires et de conditions de travail ;
  • inciter les consommateurs·trices à entretenir leurs vêtements de façon durable : lessives moins gourmandes en eau et en énergie ;
  • acheter en privilégiant la qualité plutôt que la quantité afin d’éviter le gaspillage ;
  • donner une deuxième vie à ses vêtements en ayant recours aux ressourceries et magasins de seconde main.

Et comment savoir ce que l’on consomme ?

Là, c’est plus flou. Si l’on sait que les solutions présentées ci-dessus existent, il est bien difficile de repérer lors de l’achat que toutes ces étapes ont été respectées. Il existe toute une série de labels qui ne donnent pas forcément les mêmes informations… pas étonnant que l’on s’y perde. Toutefois, nous vous proposons dans le tableau ci-dessous une liste non exhaustive de labels qui peuvent vous donner une idée de ce qui existe sur le marché.

En 2016, une coalition rassemblant des syndicats et des organisations de défense des droits humains ont mené une campagne en faveur de la transparence de la filière d’approvisionnement. Des milliers de consommateurs·trices ont signé leur pétition. A ce jour, une vingtaine de marques se sont engagées, ce n’est qu’un début…

En conclusion…

En s’habillant, on fait des choix. Qu’il s’agisse de se sentir élégant·e , confortable, d’être sûr·e d’être remarqué·e ou pas. Ce n’est pas anodin. La mode a une grande influence sur la société. Dans le passé, elle a joué un rôle important dans l’émancipation de la femme n’hésitant pas à faire scandale, à bousculer. Ne pourrait-elle être avant-gardiste en matière d’environnement et d’éthique ?

Quant aux consommateurs·trices, aux syndicalistes, aux militant·e·s, ils ont aussi le pouvoir de changer les choses. Aujourd’hui, on fait peur au CEO de Danone avec des modes d’alimentation en pleine mutation. Et si on commençait à faire peur aux ténors de la mode ?

Pour en savoir plus…

Bibliographie

  • Etude préliminaire du SFMQ (Service Francophone des Métiers et des Qualifications) : couture, mode et création, Deepak Onnockx et Anne Vanderschuren.
  • L’écologie dans le secteur du textile et de la mode : véritable prise de conscience ou simple greenwashing ?, travail de fin d’études, Stéphanie Valencia.
  • Une mode éthique est-elle possible ?, Majdouline Sbai.

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La Cellule RISE

Le projet RISE (Réseau Intersyndical de Sensibilisation à l'Environnement) a vu le jour en 1996. Soutenu par la Région wallonne, il rassemble la FGTB et la CSC autour de plusieurs objectifs :

  • sensibiliser les travailleurs et leurs représentants à l'environnement ;
  • stimuler la concertation sociale en environnement dans les entreprises ;
  • renforcer la capacité d'intervention des délégués sur les questions environnementales.

RISE vous propose différents outils pour vous aider dans vos actions :

  • des formations sur l'environnement ;
  • un service d'aide auquel adresser vos questions ;
  • un appui sur le terrain ;
  • un site web: https://www.rise.be ;
  • des brochures sur différents sujets relatifs à l'environnement (téléchargeables sur le site) ;
  • une lettre d'information semestrielle.

     Pour toute information, n'hésitez pas à nous contacter    

Cellule RISE du CEPAG
Rue Haute 42 - 1000 Bruxelles

  • Conseillers : Lydie Gaudier, Evelyne Jadoul, Jean-Luc Dossin
  • Secrétariat : Daniel Wojtalik
  • Contact : 02 506 83 96 - cepag@rise.be
  • Site Webhttps://www.rise.be

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 MOBILITE

La Cellule Mobilité

La Cellule Mobilité du CEPAG poursuit trois objectifs principaux :

  • stimuler la concertation sociale en matière de mobilité dans les entreprises ;
  • renforcer la capacité d'intervention des délégués syndicaux sur ces questions ;
  • informer et sensibiliser les travailleurs et leurs représentants aux problématiques liées à la mobilité.

Le travail de la Cellule Mobilité s'organise sur 3 axes principaux :

  • axe 1 - Formation et sensibilisation : des formations, des séances de sensibilisation, la participation aux congrès syndicaux, colloques et événements particuliers (par exemple: la semaine de Mobilité) ;
  • axe 2 - Expériences-pilotes : des actions sur le terrain sous la forme d'expériences-pilotes dans différentes entreprises ;
  • axe 3 - Appui technique aux délégués : brochures, une newsletter électronique, un site Internet, un service d'aide.

     Pour toute information, n'hésitez pas à nous contacter    

Cellule Mobilité du CEPAG
Rue Haute 42 - 1000 Bruxelles

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