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Newsletter n° 35 - Numéro spécial "Environnement"

Newsletter n° 35 - Numéro spécial "Environnement"

Cellules RISE et Mobilité du CEPAG Février 2019  Au sommaire du 35e numéro de notre lettre d'information : dans la rubrique RISE  La COP 24 à Katowice Une loi Climat en Belgique ? Inspirons-nous de la Suède ! Biodiversité et changements climatiques : même combat ! Capitalisme ...

Publié le 20/02/2019

Cellules RISE et Mobilité du CEPAG

Février 2019


 Au sommaire du 35e numéro de notre lettre d'information :


 

   RISE

 

 

 

La COP 24 à Katowice : trois ans déjà depuis Paris ! Plus le temps passe, plus le temps presse …

La COP 21 qui s’est tenue à paris en 2015 avait suscité beaucoup d’espoir. Trois ans plus tard, beaucoup d’eau a coulé sous les ponts : l’élection de chefs d’Etat climato-sceptiques aux Etats-Unis et au Brésil, les gilets jaunes en France, les replis identitaires en Europe de l’Est, …

La 24e conférence annuelle des Nations-Unies sur le climat (COP 24) s’est ainsi tenue du 3 au 14 décembre 2018 à Katowice sans grand enthousiasme et sous bonne garde des forces de l’ordre.

L’agenda institutionnel était néanmoins bien tracé : la finalisation du « rulebook », c’est-à-dire les modalités de mise en œuvre de l’Accord de Paris, le renforcement des engagements, le financement climatique international.

Le « rulebook » adopté in extremis

L’enjeu central de la COP 24, et elle y est parvenue, était de mettre d’accord les 196 pays autour d’une sorte de mode d’emploi nécessaire à la mise en œuvre de l’Accord de Paris en négociation depuis 3 ans comme, par exemple, les modalités de suivi du respect des engagements de réduction des émissions nationaux.

Le succès de ce volet était très important car le calendrier prévoit que les Parties, c’est-à-dire les Etats, doivent à présent actualiser et communiquer leurs contributions déterminées au niveau national (CND) d’ici 2020 afin d’en renforcer le niveau d’ambition.

Mais l’ambition reste molle malgré l’accumulation des données scientifiques

En effet, les engagements actuels ne permettent pas de respecter les objectifs de limiter à 2 °C, voire 1,5 °C l’augmentation de la température globale par rapport à la période préindustrielle. Ils conduiraient à un réchauffement supérieur à 3 °C.

Or, le dernier rapport du GIEC présenté à Katowice démontre qu’entre 1,5 °C et 2 °C déjà, la différence d’impact est énorme que ce soit au niveau de la fréquence des catastrophes naturelles, de l’augmentation du niveau des océans, de la perte de biodiversité, de la réduction du rendement des récoltes, des stocks de poissons, de la santé publique ou de la préservation des écosystèmes.

Ce rapport spécial indique également que « pour atteindre l’objectif des 1,5 °C, il conviendra de réduire les émissions de dioxyde de carbone d’environ 45 % en 2030 par rapport à 2010 et d’atteindre des émissions nulles en 2050 et que cela nécessite des transformations systémiques rapides et d’une ampleur sans précédent ».

Malheureusement, l’Arabie saoudite, le Koweït, la Russie et les Etats-Unis se sont montrés réticents à tirer des conclusions de ce rapport qui n’a été finalement que salué dans le texte final.

Cet important rapport représente l’input scientifique au « Talanoa dialogue » destiné à faire le point sur les efforts collectifs déployés par les Parties en vue d’atteindre les objectifs de l’Accord le Paris. La COP 23, sous la Présidence des Iles Fidji, a renommé ainsi ce dialogue en référence à une tradition fidjienne appelée « Talanoa » visant à bâtir la confiance et la compréhension commune des enjeux au travers du dialogue et du partage d’expérience. On est encore loin du compte.

Un petit pas pour le financement climatique 

En ce qui concerne le financement climatique, des gestes étaient attendus après la promesse faite dès 2009 par les pays du Nord de transférer 100 milliards de dollars annuels d’ici 2020. Quelques annonces ont été faites par l’Allemagne et la Norvège qui ont respectivement promis 1,5 milliard et 500 millions de dollars pour le Fonds Vert destiné à réaliser le transfert de fonds des pays les plus avancés à destination des pays les plus vulnérables.

Un grand bond pour la transition juste et le mouvement syndical !

Néanmoins, le mouvement syndical a, de son côté, remporté une victoire à Katowice qu’il s’agit de souligner. En effet, le choix de cette ville minière était symboliquement important pour renforcer la place des principes de la transition juste et du travail décent dans les négociations climatiques internationales.

La déclaration de Silésie sur la solidarité et la transition juste soumise par la présidence polonaise et appuyée par le mouvement syndical présent à la COP 24, a été adoptée et soutenue par 54 pays dont la Belgique.

La Belgique à la traîne

La Belgique a pour le reste, à nouveau, fait figure de cancre et n’a pu rallier, en raison d’un veto du gouvernement flamand, la « High ambition coalition », un groupement d’une trentaine de pays dont l’Union européenne, la France, l’Allemagne, les Pays-Bas qui se veulent à la pointe de l’action climatique et qui a émergé à Katowice.

Elle a également refusé de soutenir le rehaussement de l’objectif européen de réduction de 55 % des émission de gaz à effet de serre en 2030.

Mais ça bouge !!!

La société civile et les syndicats, forts de la mobilisation qui a réuni 75 000 citoyens à Bruxelles le 2 décembre, ont cependant fait beaucoup pour mettre les représentants politiques devant leurs contradictions et pousser à adopter les réformes nécessaires pour faire du climat une priorité politique.

Aujourd’hui, différentes propositions sont sur la table dont nous reparlerons, comme un projet de loi climat qui organiserait l’action climatique de la Belgique et qui est actuellement en débat.

Par ailleurs, la mobilisation climatique ne faiblit pas. Chaque semaine, les étudiants sont dans la rue faisant l’objet d’une violente désapprobation que l’on peine à comprendre. Des initiatives de toutes tendances et en ordres dispersés voient le jour. La manifestation du 27 janvier a, à nouveau, rassemblé 70 000 personnes !

Les débats sont vifs. La très médiatique campagne « Sign for my future » destinée à mettre le climat en haut de l’agenda en vue des élections de mai, compte parmi ses signataires des dirigeants de grandes entreprises parmi les plus polluantes comme BNP-Paribas-Fortis, IKEA, Proximus, Google, Danone, Unilever, ... Elle pose question ! L’ampleur du changement de société nécessaire est fondamentalement inconciliable avec le modèle économique que ces sociétés défendent !

Nous devons sauver le climat, pas gagner du temps, ni sauver les bénéfices, ne perdons pas l’objectif ! Sinon, la nature et la crise sociale se chargeront de nous le rappeler et il sera peut-être trop tard. Alors mobilisons-nous mais gardons le cap !

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Une loi Climat en Belgique ? Inspirons-nous de la Suède !

Une loi-cadre entrée en vigueur le 1er janvier oblige le gouvernement à mener une politique en accord avec les objectifs climatiques adoptés par le parlement.

Arlanda, principal aéroport de Stockholm, prévoit de passer de 26 millions de passagers par an actuellement à 40 millions en 2040.

En Suède, le Notre-Dame-des-Landes local s’appelle Arlanda et Sälen. Pas de ZAD ni de zadistes mais, face aux projets d’agrandissement de ces deux aéroports, l’un pour la capitale et l’autre pour une station de ski, c’est bien le gouvernement suédois lui-même qui pourrait se retrouver dans le rôle du contestataire s’il veut faire appliquer la nouvelle et très ambitieuse loi Climat entrée en vigueur le 1er janvier et largement saluée par les organisations environnementales.

Pour la première fois, la Suède s’est dotée d’une loi-cadre qui oblige le gouvernement à mener une politique en cohérence avec les objectifs climatiques adoptés par le parlement. Elle se veut un instrument déterminant pour permettre à la Suède de respecter ses engagements pris lors de l’accord de Paris en 2015. « Les mesures politiques dans les secteurs de l’industrie, de l’agriculture et des transports vont être très importants », a annoncé la ministre du Climat, Isabella Lövin.

Tous les partis politiques représentés au parlement, à l’exception de l’extrême droite, soutiennent cette loi, lui donnant un poids exceptionnel. Présentée comme la plus importante réforme climatique de l’histoire du royaume, cette loi-cadre va contraindre les entreprises et la société à la transition écologique. Elle accompagne l’ambition du gouvernement suédois d’atteindre la neutralité carbone d’ici à 2045.

Exigences comptables

Les contrôles et exigences comptables en sont des éléments-clés. Désormais, le gouvernement doit rendre compte chaque année au parlement de ses choix budgétaires au regard de la lutte contre le réchauffement climatique. Tous les quatre ans, il devra présenter un plan d’action garantissant la cohérence des actions. Un Conseil du climat constitué d’experts indépendants est chargé du contrôle.

Il est inefficace d’investir des ressources dans la politique climatique si des décisions contre-productives sont prises dans d’autres domaines politiques, ...

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Biodiversité et changements climatiques : même combat !

La biodiversité est mise à mal depuis de nombreuses années. D’ici 2028, 20 % des espèces vivantes sur terre auraient disparu. Il est question de la sixième extinction massive depuis l’apparition de la vie, la cinquième étant celles des dinosaures. Les changements climatiques exercent une pression sur la biodiversité. L’augmentation de la température moyenne de la terre, la montée du niveau des mers, l’acidification des océans, la fréquence des feux de forêt, participent à l’extinction d’espèces ou à leur adaptation. En effet, certaines espèces s’adaptent déjà à ces changements : on observe des modifications de migrations, l’apparition d’espèces dans des zones où elles n’étaient pas présentes, la modification des dates de bourgeonnement ou d’éclosion… Ces phénomènes peuvent à leur tour perturber les écosystèmes dont d’autres espèces dépendent.

Mais ce n’est pas tout : une biodiversité qui se dégrade aura elle aussi des répercussions sur les changements climatiques en les accentuant. Nous savons que les forêts agissent positivement sur la stabilité du climat en tant que puits de carbone. Une diminution des forêts en superficie ou encore une composition altérée aura des répercussions directes sur les changements climatiques.

Ces deux phénomènes s’autoalimentent, c’est ce que l’on appelle une rétroaction positive.

Quels impacts en Belgique ?

Les forêts belges subissent déjà les effets de ces changements : nos arbres ne sont pas adaptés à des périodes de sécheresse plus importante qui les rendent plus vulnérables aux attaques d’insectes xylophages. Plusieurs espèces telles que les épicéas et les hêtres sont à terme menacées. A la mer du Nord, les coquillages, les seiches, les algues, les coraux sont menacés par l’acidification des eaux.

Le dernier rapport du GIEC a récemment souligné l’influence mutuelle exercée entre biodiversité et changement climatique. Les experts insistent tout particulièrement sur le rôle important de la couverture végétale pour lutter contre le réchauffement climatique ; il donc nécessaire d’inverser la tendance.

Chez Hesbaye Frost : une délégation syndicale qui se bat pour préserver la biodiversité…

Hesbaye Frost est une entreprise spécialisée dans la transformation de légumes surgelés. Il existe des synergies remarquables entre nature, agriculture et industrie grâce à l’implication d’acteurs souvent amenés à être en conflit plutôt qu’en coopération.

Quand l’ancienne conserverie devient Hesbaye Frost en 1985, elle rachète les bassins de décantation d’une ancienne sucrerie.

Un partenariat va s’organiser entre trois acteurs indispensables au bon équilibre de l’écosystème : Hesbaye Frost qui déverse ses eaux dans les bassins, Apligeer (coopérative d’agriculteurs) qui y puise l’eau grâce à un système d’irrigation et enfin, Natagora impliquée dans la conservation des milieux naturels en Wallonie.

Industrie, agriculture et protection de la nature œuvrent pour préserver leurs intérêts communs.

Les résultats sont spectaculaires :

  • sentiers pédestres créés pour le public ;
  • lieu de nidification d’environ 260 espèces d’oiseaux dont la rarissime Panure à moustache ;
  • création d’une zone dite « silencieuse » ;
  • introduction du mouton de Soay afin d’entretenir les berges.

Maintenir cet équilibre fragile est contraignant. L’eau est régulièrement analysée, son niveau doit être idéal pendant la période de reproduction des oiseaux.

Ces alliances diverses reçoivent également l’appui de la délégation syndicale qui est en quelque sorte le trait d’union entre tous ces acteurs. Les représentants des travailleurs sont attentifs à la préservation de la biodiversité et exercent un contrôle sur ces thématiques au travers des CPPT et CE.

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Capitalisme et transition écologique : noces impossibles ?

Dans un excellent article de décembre 2018 paru sur le site du CADTM, Olivier Bonfond (OB) passe en revue les raisons pour lesquelles il pense qu’il est vain de croire que le système capitaliste serait en capacité de résoudre les problèmes qui bouleversent et perturbent nos sociétés humaines : changement climatique, perte de biodiversité, pollution de l’air, destruction des forêts, artificialisation des sols, acidification des océans, mais aussi inégalités et pauvreté.

Tout d’abord, la « croissance soutenable », le développement durable, le marché du carbone, les technologies vertes (comme les agrocarburants), toutes fausses bonnes idées portées par le système capitaliste, n’aboutissent, selon lui, qu’à des échecs. En effet, et malgré la mise en application et la propagation massive de ces idées, les problèmes environnementaux pointés ci-dessus n’ont fait que s’aggraver depuis le Sommet de Rio en 1992.

Ensuite, l’auteur nous interpelle sur le fait que « toutes les crises sociales et écologiques actuelles (alimentaire, financière, économique, sociale, climatique, …) ont pour cause principale la recherche du profit et de la croissance » en pointant le cynisme des banques privées qui spéculent sur les produits agricoles sans se soucier des famines que cela provoque. Au même moment, les médias organisent des émissions pour sensibiliser – voire culpabiliser – la population, émissions utiles, certes, mais insuffisantes si elles s’accompagnent de messages publicitaires contradictoires et si des solutions structurelles ne se mettent pas en place

Cette recherche constante du profit retarde toute avancée qui permettrait de résoudre les problèmes :

  • « Si davantage de profit résulte de la production de routes et d’automobiles que de chemins de fers et de trains, alors les voitures seront développées au détriment des trains »
  • « Si la part des renouvelables dans la production d’énergie globale continue de stagner, la raison principale est claire : les multinationales de l’énergie (Exxon, BP, Total, etc.), c’est-à-dire les plus grands pollueurs de la planète, ne veulent pas se détourner de la poule aux œufs d’or que représente le marché des combustibles fossiles »

Or, une transition écologique est indispensable. Celle-ci nécessitera des investissements massifs qui n’auront pas de rentabilité financière immédiate. Olivier Bonfond souligne que, contrairement aux initiatives privées, l’action publique est sans doute porteuse d’une vision à long terme et que « l’organisation et le développement des grands réseaux collectifs, tels que l’électricité, le rail, les transports en commun, la poste, la télédistribution, etc. mais aussi les grands travaux d’infrastructures (ponts, écluses, barrages, hôpitaux, routes et autoroutes, etc.) n’ont pu être possibles que via une intervention active de la puissance publique. » Il ajoute que cette transition écologique ne peut se concevoir sans préoccupations pour les questions de pauvreté et d’inégalités ce que, malgré une rhétorique de lutte contre la pauvreté, le capitalisme produit et reproduit sans discontinuer.

De plus, il pointe le fait que « la logique capitaliste vise à tout transformer en marchandise : l’eau, la terre, les matières premières mais aussi l’éducation, la connaissance, la santé, l’art, et même l’être humain. On le sent de manière instinctive et la réalité est là pour nous le confirmer : cela mène inévitablement à des aberrations, à la destruction de la nature et à des catastrophes sociales à répétition. Or, il est fondamental de promouvoir les productions socialement utiles et écologiquement soutenable. »

Imposer une régulation au capitalisme, ce que d’aucuns prônent pour l’humaniser et permettre une transition écologique, lui semble aussi une fausse bonne idée. Il cite ainsi Frank Lepage (Militant de l'éducation populaire, notamment connu pour avoir créé le concept de « conférences gesticulées ») : « Moraliser le capitalisme, ça veut dire ceci : vous arrivez dans la jungle, en caleçon, et vous vous retrouvez face à un tigre affamé. Et là vous lui dites : sage, kiki ! »

Penser que la transition écologique se fera grâce à des comportements et des pratiques individuelles constitue aussi une grave erreur selon Olivier Bonfond : « Les changements de comportements individuels, aussi importants soient-ils, ne seront pas capables d’inverser les tendances actuelles, en particulier parce que les principaux responsables de la destruction de l’environnement, ce ne sont pas les individus mais bien les grandes entreprises capitalistes, via leurs modes de production, mais aussi via les contraintes qu’elles nous imposent en matière de consommation. »

Et de conclure : « Une résolution viable et efficace de la crise écologique et climatique passera nécessairement par une transformation radicale de nos sociétés et de nos modes de production et de consommation. Si l’économie de marché pourra continuer à fonctionner dans plusieurs secteurs, à côté de l’économie coopérative qui devrait également jouer un rôle prédominant, tous les biens communs de l’humanité et les secteurs stratégiques (eau, énergie, crédit, éducation, santé, transports, etc.) doivent être mis sous contrôle citoyen et gérés prioritairement en fonction de la sauvegarde des écosystèmes et la justice sociale. Cela s’appelle le socialisme. Dans tous les cas, le profit, la croissance économique, la concurrence, la compétition, l’égoïsme et la propriété privée des grands moyens de production ne peuvent plus constituer les piliers de nos sociétés humaines. Cela s’appelle une révolution. »

Le jour où il annonce sa démission sur France Inter, le 28 août 2018, Nicolas Hulot déclare : « Au moment où la planète devient une étuve, cela mérite qu’on se retrouve et qu’on change d’échelle, qu’on change de paradigme. […] On s’évertue à entretenir un modèle économique, qui est la cause de tous ces désordres ». On ne peut pourtant pas taxer Nicolas Hulot de « bolchévique révolutionnaire » …

« La volonté politique est évidemment importante, mais elle ne peut suffire. Si l’on veut changer la situation actuelle, les peuples doivent prendre leur destin en mains, s’organiser et, par l’action collective, relever le défi du changement. Aucune des grandes conquêtes sociales (abolition de l’esclavage, fin de la colonisation, sécurité sociale, droits des femmes, …) n’a été obtenue grâce au seul courage politique. Elles ont toutes été le fruit de luttes populaires qui ont permis de modifier le rapport de force en faveur des populations. Du courage politique d’un côté, un mouvement social fort et autonome de l’autre : voilà les éléments qui doivent se combiner dans une relation interactive et positive. »

Les mouvements récents que l’on observe en France et en Belgique, gilets jaunes et étudiants, sont-ils les prémices du changement ?

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Les formations RISE 2019

Réseau de délégués actifs en environnement et mobilité

Depuis 2013, un réseau de délégués actifs dans leurs entreprises sur les matières environnementales existe. L’objectif principal de ce réseau est de permettre l’échange d’informations entre les délégués pour soutenir les actions qu’ils mènent dans leurs entreprises respectives. La Cellule RISE agit en appui technique lors de ces échanges.

Ce fonctionnement en réseau permet aux participants de traiter concrètement d’une thématique : discussions autour de cas et de problèmes rencontrés en entreprise, possibilité de faire des comptes rendus des expériences de concertation et de négociation afin de les partager et d’aller plus loin dans le suivi.

Informations et inscription

  • Dates : mardi 26 février, jeudi 13 juin, jeudi 26 septembre et jeudi 28 novembre
  • Lieu : Espace Solidarité - Rue de Namur 47 - 5000 Beez
  • Inscription obligatoirement par l'intermédiaire du Permanent jusqu'au 8 février

Formation de base à l'environnement et à la mobilité

La formation de base vise à donner aux délégués une approche globale des problématiques environnementale et de mobilité qu’ils peuvent rencontrer dans le cadre de leurs mandats et à leur donner des outils pour faire avancer la concertation sociale sur ces matières via notamment des exercices de mise en situation.

Informations et inscription

  • Dates : 20, 21 et 22 mars ; 15, 16 et 17 mai 2019
  • Lieu : Espace Solidarité - Rue de Namur 47 - 5000 Beez
  • Inscription obligatoirement par l'intermédiaire du Permanent jusqu'au 1er mars

Formation continuée RISE

La formation continuée est destinée aux délégués désireux d'approfondir plusieurs thématiques spécifiques. La participation préalable à la formation de base n'est pas exigée mais consitute néanmoins un plus.

Informations et inscriptions

  • Dates : 17, 18 octobre ; 21 et 22 novembre 2019
  • Lieu : Espace Solidarité - Rue de Namur 47 - 5000 Beez
  • Inscriptions non encore ouvertes
  • Retrouvez toutes nos formationdans la rubrique Formations

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La Cellule RISE, un outil pour soutenir votre action

Le projet RISE (Réseau Intersyndical de Sensibilisation à l'Environnement) a vu le jour en 1996. Soutenu par la Région wallonne, il rassemble la FGTB et la CSC autour de plusieurs objectifs :

  • sensibiliser les travailleurs et leurs représentants à l'environnement ;
  • stimuler la concertation sociale en environnement dans les entreprises ;
  • renforcer la capacité d'intervention des délégués sur les questions environnementales.

RISE vous propose différents outils pour vous aider dans vos actions :

  • des formations sur l'environnement ;
  • un service d'aide auquel adresser vos questions ;
  • un appui sur le terrain ;
  • un site web: https://www.rise.be ;
  • des brochures sur différents sujets relatifs à l'environnement (téléchargeables sur le site) ;
  • une lettre d'information semestrielle.
Pour toute information, n'hésitez pas à nous contacter

Cellule RISE du CEPAG

Conseillers : Jean-Luc Dossin, Lydie Gaudier, Evelyne Jadoul

Secrétariat : Daniel Wojtalik
Rue Haute 42 - 1000 Bruxelles Tél. 02 506 83 96 - Fax : 02 502 08 28

Mail : cepag@rise.be
Site Web : https://www.rise.be

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   MOBILITE

 La Cellule Mobilité

La Cellule Mobilité du CEPAG poursuit trois objectifs principaux :

  • stimuler la concertation sociale en matière de mobilité dans les entreprises ;
  • renforcer la capacité d'intervention des délégués syndicaux sur ces questions ;
  • informer et sensibiliser les travailleurs et leurs représentants aux problématiques liées à la mobilité.

Le travail de la Cellule Mobilité s'organise sur 3 axes principaux :

  • axe 1 - Formation et sensibilisation : des formations, des séances de sensibilisation, la participation aux congrès syndicaux, colloques et événements particuliers (par exemple: la semaine de Mobilité) ;
  • axe 2 - Expériences-pilotes : des actions sur le terrain sous la forme d'expériences-pilotes dans différentes entreprises ;
  • axe 3 - Appui technique aux délégués : brochures, une newsletter électronique, un site Internet, un service d'aide.

Pour toute information, n'hésitez pas à nous contacter

Cellule Mobilité du CEPAG

Conseillers : Lydie Gaudier, Julie Rigo

Secrétariat : Daniel Wojtalik
Rue Haute 42 - 1000 Bruxelles Tél. 02 506 83 96 - Fax : 02 502 08 28

Mail : mobilite@cepag.be
Site Web : http://www.cepag.be/mobilite

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