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Lettre d'information n° 30 - FGTB

Lettre d'information n° 30 - FGTB

Cellules RISE et Mobilité du CEPAG Juillet 2017  Au sommaire du 30e numéro de notre lettre d'information : dans la rubrique RISE  Tout n'est pas rose dans les emplois verts 20 ans de RISE : les actes du colloque du 22 novembre 2016 Informations sur la formation continuée RISE ...

Publié le 06/07/2017

Cellules RISE et Mobilité du CEPAG

Juillet 2017


 Au sommaire du 30e numéro de notre lettre d'information :


 

   RISE

Tout n’est pas rose dans les emplois verts !

La transition vers une économie bas carbone et l’innovation technologique qui en découlera devrait créer un million d’emplois dans l’Union européenne d’ici 2020. L'énergie solaire, l'énergie éolienne, la biomasse et le recyclage des déchets sont les domaines de l'économie verte qui enregistrent la croissance la plus rapide. Les transports et les procédés de fabrication (biotechnologies, chimie verte, nanomatériaux) utilisés dans l’industrie, l’agriculture ou la construction sont également des secteurs en mutation. Mais de quels emplois s’agit-il ?

Comme le souligne le slogan de la CSI (Confédération Syndicale Internationale) « il n’y a pas d’emploi sur une planète morte». Par conséquent, la protection de l’environnement n’est pas la cerise sur le gâteau mais une condition indispensable à la survie de l’économie dans un contexte où les grands équilibres naturels sont menacés.

Cependant, une transition socialement juste exige la création d’emplois décents, des formations aux nouvelles compétences vertes et des systèmes de protection sociale forts et efficaces. Et le respect de ces critères ne va pas forcément de soi. En effet, l’OSHA (Agence européenne pour la Santé et la Sécurité au travail) a rendu publique, fin 2014, une étude passant en revue l'évolution probable du travail dans les emplois verts d'ici 2025 et visant à déterminer les problèmes que ceux-ci risquent d'engendrer en termes de santé et sécurité au travail.

Trois scénarios

Le champ de l’étude a été volontairement limité aux emplois utilisant ou étant directement concernés par les nouvelles technologies, même si les différentes définitions de ce qu’est un emploi vert englobent des réalités beaucoup plus larges.

Elle se base sur trois scénarios liés à l’évolution du contexte socio-économiques et politique. Le scénario « le profit d’abord » anticipe que la croissance de la consommation et la recherche de profit l’emportera sur les exigences de préservation de l’environnement et de conditions de travail. Le scénario « vert intense » table sur la prédominance de la préoccupation écologique au sein de la société par rapport à la croissance économique avec d’autres conséquences pas forcément favorables sur la santé et la sécurité des travailleurs. Le scénario « gagnant-gagnant », enfin, est présenté comme le plus équilibré et prometteur sans pour cela être exempt de risques.

Quoiqu’il en soit, en fonction de la manière dont la transition économique se met en place à l’intérieur de ces trois scénarios, des risques différents mais réels pour la santé et la sécurité des travailleurs apparaissent dans 26 domaines technologiques.

Dans le scénario « le profit d’abord », une dualisation importante risque de s’accroître entre les travailleurs formés aux nouvelles compétences vertes qui bénéficieront de conditions de travail favorables et les autres qui seront contraints d’accepter les emplois les plus pénibles. Des pressions politiques et économiques également pourraient conduire à négliger les préoccupations de santé et de sécurité.

Au contraire, dans le scénario « vert intense », la décentralisation de la production et le développement des emplois indépendants rendraient difficile le respect des normes de santé et de sécurité. Dans le même temps, la tendance marquée faute de moyens financiers à la réparation d’équipements anciens plutôt qu’à l’acquisition d’équipements performants renforcerait les risques au niveau de la maintenance, de même que la subsistance de nombreux emplois manuels notamment dans le secteur des déchets.

Dans le scénario « gagnant-gagnant » intitulé également « Pour une croissance écologique », la rapidité du déploiement des nouvelles technologies innovantes et les besoins croissants de main d’œuvre disposant de compétences vertes pourraient amener à négliger la prise en compte des risques en matière de santé et de sécurité.

Nouveaux risques

Philippe Vigneron, conseiller à la Centrale générale confirme la réalité des risques encourus par les travailleurs, par exemple, dans le secteur des déchets en Wallonie.

Pour parvenir à une économie « zéro déchets », les travailleurs situés à la fin de la chaîne de production sont exposés à une très vaste gamme de matériaux, y compris des nouveaux matériaux pour lesquels on n’a pas suffisamment de recul pour en analyser les dangers et dont la traçabilité est insuffisante.

On observe d’ores et déjà sur le terrain des taux d’occurrence anormales de certaines pathologies graves chez les travailleurs de certains sites d’exploitation sans que des mesures adéquates soient prises au niveau de la prévention ou de la reconnaissance de ces pathologies comme maladies professionnelles.

Le recours aux matériaux recyclés, notamment dans la construction, expose également les travailleurs à des risques nouveaux.

Pour citer un autre exemple, les batteries qui permettent le stockage de l’électricité dans les voitures électriques présentent des risques d’incendie et d’explosion lors de leur manipulation, d’exposition à des substances chimiques ou encore d’électrocution.

D’une manière générale, l’étude de l’OSHA identifie de nombreux défis au niveau des risques de santé et de sécurité dans les emplois verts qui sont liés à la décentralisation des processus et des lieux de travail, à l’utilisation de nouveaux matériaux y compris écologiques dont on ne connaît pas les risques, aux conflits potentiels entre les objectifs de protection de l’environnement et de santé et de sécurité des travailleurs, aux exigences de rentabilisation rapide des investissements, à l’automatisation, à la dépendance croissante vis-à-vis de l’électricité, à la polarisation de la main d’œuvre, au développement des activités de maintenance, à l’économie zéro-déchets.

Pour des CPPT de zoning

Or, pour rendre les emplois verts réellement durables, nous devons faire en sorte qu'ils bénéficient non seulement à l'environnement, mais aussi à la santé et à la sécurité des travailleurs.

Pour y faire face, il est important que ces risques soient reconnus et fassent l’objet d’un débat public. Il faut aussi que la concertation sociale s’adapte aux évolutions du tissu économique liées au développement de l’économe circulaire et notamment à l’interdépendance croissante entre les entreprises et au développement des activités de services autour du produit.

C’est l’occasion de remettre à l’ordre du jour la revendication en faveur de la création de CPPT au niveau de zoning et d’encourager les représentants des travailleurs à travailleurs en réseau, y compris de manière informelle que ce soit au sein d’une même filière ou d’une zone d’activité.

Pour aller plus loin :

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20 ans de RISE: les actes du colloques 

Les actes du colloque des 20 ans de RISE sont sur notre site dans la rubrique Colloques.

Ce document contient notamment une analyse de ces vingt années de concertation sociale en environnement en entreprise ainsi qu’une synthèse des trois ateliers dont les thématiques étaient :

  • Quelles stratégies pour la concertation sociale en environnement dans les entreprises ?
  • Syndicat et environnement : au-delà du clivage direction – travailleurs.
  • Quelle contribution des syndicats à l’essor d’une société alter-consumériste ?

Vous y trouverez également des perspectives d’avenir ainsi que les conclusions de Philippe Pochet, directeur général de l’Institut Syndical Européen (ETUI).

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Formation continuée RISE

La session 2017 de la formation continuée abordera trois thèmes cette année :

  • 9 octobre : pollution de l’air 

Cette formation permettra de faire le point sur les différents polluants atmosphériques et leurs impacts sur la santé. Nous aborderons également la question de la qualité de l’air en Wallonie et les mesures en vigueur pour diminuer la pollution de l’air. Un travail de groupe permettra de faire le lien avec les mesures pouvant être prises dans les entreprises pour participer à l’amélioration de la qualité de l’air.

  • 10 octobre : le diagnostic mobilité

En 2017, les entreprises belges de plus de 100 travailleurs devront établir leur 5ème diagnostic des déplacements domicile- lieu de travail.  Elles devront transmettre les résultats de leur enquête à l’administration fédérale pour le 31/1/2018.  Avant cela et au plus tard deux mois avant, elles devront consulter le CE.

Cette journée visera à repréciser les objectifs et les modalités de cette obligation de diagnostic.  Nous aurons aussi l’occasion de discuter des objectifs syndicaux en matière de mobilité et de la manière dont les données du diagnostic peuvent être exploitées, tant au niveau de l’entreprise, qu’au niveau d’une zone d’activités ou encore au plan macroéconomique, afin d’orienter les décisions des pouvoirs publics et des opérateurs de transport.

  • 27 et 28 novembre : substances dangereuses : les perturbateurs endocriniens

Les perturbateurs endocriniens (PE) sont des substances chimiques capables d’interférer avec le système hormonal humain ou animal.  Elles sont soupçonnées de causer différents effets nocifs sur les individus exposés et/ou sur leur descendance : cancers (sein, testicules et prostate), infertilité, obésité, diabète, malformations génitales, diminution du QI, troubles de l’attention, hyperactivité, etc. 

Les sources d’exposition aux perturbateurs endocriniens sont variées et nombreuses dans le quotidien (cosmétiques, détergents, vêtements et textiles, matières plastiques, appareils électriques et électroniques, matériaux de construction, etc.) ainsi que dans notre alimentation. 

La sphère professionnelle est aussi à l’origine d’expositions aux perturbateurs endocriniens.  Certains secteurs sont particulièrement concernés : l’agriculture et l’horticulture (utilisation de pesticides), l’agro-alimentaire (utilisation d’additifs), l’industrie chimique (industrie pharmaceutique, fabrication de pesticides, de cosmétiques, de carburants, de plastiques etc.), la métallurgie/fonderie, l’industrie électronique, l’industrie textile, la coiffure, les soins de santé ou encore le nettoyage.

Cette formation vise à faire prendre conscience de l’étendue de cette problématique et de son impact sur la santé des travailleurs. Elle abordera notamment les aspects législation et travail syndical sur la question au sein des entreprises.  La participation d’un médecin endocrinologue est programmée.

Lieux

FGTB wallonne, Espace Solidarité, rue de Namur 47, 5000 Beez

Un programme plus détaillé sera disponible dans le courant du mois de septembre sur www.rise.be

Public cible

  • Délégués DS, CPPT, CE ou militants syndicaux ayant, de préférence, suivi la formation de base RISE
  • Intérêt pour les matières environnementales.

Nombre de participants

Maximum 25 participants.

Inscriptions

Via votre permanent (le courrier contenant le bulletin d’inscription a été diffusé au sein de la structure le 21 juin) qui doit marquer son accord.

Il est possible de suivre cette formation en congé éducation payé.

 

>>> Retrouvez toutes nos formations dans la rubrique Formations <<<

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La Cellule RISE, un outil pour soutenir votre action

Le projet RISE (Réseau Intersyndical de Sensibilisation à l'Environnement) a vu le jour en 1996. Soutenu par la Région wallonne, il rassemble la FGTB et la CSC autour de plusieurs objectifs :

  • sensibiliser les travailleurs et leurs représentants à l'environnement ;
  • stimuler la concertation sociale en environnement dans les entreprises ;
  • renforcer la capacité d'intervention des délégués sur les questions environnementales.

RISE vous propose différents outils pour vous aider dans vos actions :

  • des formations sur l'environnement ;
  • un service d'aide auquel adresser vos questions ;
  • un appui sur le terrain ;
  • un site web: https://www.rise.be ;
  • des brochures sur différents sujets relatifs à l'environnement (téléchargeables sur le site) ;
  • une lettre d'information semestrielle.
Pour toute information, n'hésitez pas à nous contacter

Cellule RISE du CEPAG

Conseillers : Jean-Luc Dossin, Lydie Gaudier, Evelyne Jadoul, Julie Rigo

Secrétariat : Daniel Wojtalik
Rue Haute 42 - 1000 Bruxelles Tél. 02 506 83 96 - Fax : 02 502 08 28

Mail : cepag@rise.be
Site Web : https://www.rise.be

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   MOBILITE

Ne manquez pas la Semaine de la mobilité

Chaque année, la Wallonie propose au grand public de se mobiliser du 16 au 22 septembre, lors de la Semaine de la Mobilité européenne.

Les objectifs ? Une utilisation plus rationnelle de la voiture, le développement des modes de déplacement alternatifs comme la marche, le vélo, le covoiturage, les transports en commun, etc.

  • Consultez notre page à ce sujet dans nos actualités.
  • Retrouvez tout le programme de la semaine de la mobilité sur le portail de la mobilité dans le courant de l’été.

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Top départ pour le diagnostic mobilité en entreprise

Le diagnostic fédéral est une source de données parmi d’autres pour analyser les problèmes de mobilité, mais est unique dans ce sens que l’on se penche sur le niveau de l’entreprise à la fois facteur d’explication des pratiques (parking, horaires de travail etc) et lieu privilégié de l’action sur la mobilité des travailleurs.

Basé sur des enquêtes menées auprès des entreprises à partir du  1er juillet 2017, ce diagnostic concerne les employeurs des secteurs tant privés que publics qui comptent au moins 100 travailleurs. Le conseil d’entreprise (ou à défaut la délégation syndicale) doit obligatoirement valider les données du diagnostic avant de les transmettre au SPF Mobilité.

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La Cellule Mobilité

La Cellule Mobilité du CEPAG poursuit trois objectifs principaux :

  • stimuler la concertation sociale en matière de mobilité dans les entreprises ;
  • renforcer la capacité d'intervention des délégués syndicaux sur ces questions ;
  • informer et sensibiliser les travailleurs et leurs représentants aux problématiques liées à la mobilité.

Le travail de la Cellule Mobilité s'organise sur 3 axes principaux :

  • axe 1 - Formation et sensibilisation : des formations, des séances de sensibilisation, la participation aux congrès syndicaux, colloques et événements particuliers (par exemple: la semaine de Mobilité) ;
  • axe 2 - Expériences-pilotes : des actions sur le terrain sous la forme d'expériences-pilotes dans différentes entreprises ;
  • axe 3 - Appui technique aux délégués : brochures, une newsletter électronique, un site Internet, un service d'aide.

Pour toute information, n'hésitez pas à nous contacter

Cellule Mobilité du CEPAG

Conseillers : Jean-Luc Dossin, Lydie Gaudier

Secrétariat : Daniel Wojtalik
Rue Haute 42 - 1000 Bruxelles Tél. 02 506 83 96 - Fax : 02 502 08 28

Mail : mobilite@cepag.be
Site Web : http://www.cepag.be/mobilite

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