Événement
A Bruxelles une marche est organisée au départ de la place Albertine le dimanche 19 janvier à 13h
13h : Rassemblement et prises de parole d'artistes et différents collectifs
13h30 : départ du cortège
Itinéraire : Albertine – boulevard de l’empereur – place de la chapelle – Rue Joseph Stevens – Rue des minimes- Rue Watteu – Rue Ernest Allard – Place Poelaert – Régence – Place Royale – Coudenberg- retour Albertine
Fin de l’événement : max 17h
Des actions auront lieu dans au moins 15 villes européennes : Bruxelles, Amsterdam, Lisbonne, Barcelone, Londres, Bilbao, Innsbruck, Oslo, Hambourg, Saragosse, Valencia, Stockholm, Bucarest …
Paris en attente du réseau inter-orgas
Aux États-Unis des marches seront organisées dans les principales villes du pays par des associations de femmes
Nous insistons sur l'importance de se mobiliser le 19 janvier la veille de l'investiture Trump-Musk qui sont à la tête d’une offensive mondiale niant le dérèglement climatique en réinvestissant dans les énergies fossiles contre les droits des femmes, des migrants, LGBT...
BRUXELLES - 19 janvier, 13h,
place de l'Albertine
Nous appelions à organiser une grande mobilisation internationale le 19
janvier, en rejoignant la lutte antifasciste, le mouvement de libération
palestinien et le mouvement pour la justice climatique.
Des injustices nouvelles et
anciennes nous entourent aujourd'hui. Il ne sert à rien de fermer les yeux.
Leur plan est un cauchemar difficile à imaginer. C'est la violence et
l'autoritarisme sans limite. C'est l'effondrement des systèmes qui soutiennent
la vie sur Terre depuis des millénaires.
Comment réagir ? Comment résister
et lutter ? Nous avons une proposition : nous mobiliser dans les rues de toute
l'Europe dans quelques mois, en rassemblant des luttes qui, jusqu'à présent,
ont été séparées les unes des autres.
Le retour du fascisme nous met
tou.te.s sur le sentier de la guerre civile, nationale, régionale et peut-être
mondiale. Ce retour est alimenté par l'absence de réponses des gouvernements
aux crises de notre temps - sociale, politique, économique, climatique. Les
nouveaux partis d'extrême droite refusent de s'attaquer aux causes réelles de
ces crises et les remplacent par les vieilles haines de nos sociétés : la haine
contre les personnes de couleur, de langue, d'orientation sexuelle et de
religion différentes. Ils disent de haïr quelqu'un d'autre, de détourner le
regard de la réalité et n'offrent qu'un retour au passé. Ils nous poussent à la
guerre contre nos voisins, contre notre planète et finalement contre
nous-mêmes.
Les guerres tuent des milliers de
personnes chaque jour dans le monde. Qu'il s'agisse du génocide en Palestine,
de l'invasion de l'Ukraine, des conflits au Congo et au Sud-Soudan, tous
répondent à l'avidité des élites pour l'accès aux ressources : terre, eau,
minéraux, combustibles fossiles ou autres. Tous ces conflits engendrent
d'horribles souffrances humaines et des traumatismes sociaux. Tous alimentent
et sont alimentés par la montée du fascisme. Tous aggravent les crises
climatiques et environnementales. Ces guerres sont le rejet de toute forme de
justice, elles recherchent un retour au passé, partagé par l'extrême droite, un
passé de colonies et d'empires, effaçant tout ce que nous aurions pu avancer au
cours des dernières décennies.
La crise climatique crée une nouvelle planète. Elle la rend plus chaude, plus
humide et plus sèche, plus dangereuse et de plus en plus difficile à vivre.
Nous n'en sommes qu'au début, et chaque fois que la température augmente, de
nouveaux territoires deviennent inhabitables. Les cultures dont nous dépendons
sont en danger. L'eau dont nous avons besoin pour boire et nous rafraîchir
s'épuise. Les gouvernements et les entreprises réagissent à cette situation en
augmentant les prix, ce qui leur permet de réaliser des bénéfices records et
d'aggraver le coût de la vie. Pour eux, c'est l'occasion de gagner plus
d'argent en profitant de la crise. Pourtant, les émissions qui en sont la cause
ne cessent d'augmenter, et elles n'ont jamais été aussi élevées. Il n'y a pas
de transition, pas d'économie verte, seulement plus d'argent gagné par les
entreprises qui ont créé cette crise.
Nous marchons au bord d'un
précipice. Si nous tombons, il n'y aura pas de retour, car le climat mondial
devient incontrôlable. Cette situation engendre la peur, la violence et une
course aux ressources, la seule solution que nos élites ait jamais connue. La
crise climatique engendre le fascisme et les guerres
Il est inutile de fermer les
yeux. C'est le monde dans lequel nous vivons et le moment de l'histoire où nous
sommes en vie. On ne peut pas arrêter le fascisme sans arrêter la guerre. On ne
peut pas arrêter le fascisme sans arrêter le chaos climatique en démantelant
l'industrie fossile. Le chaos climatique ne peut être arrêté dans un contexte
de fascisme et de guerres. On ne peut pas arrêter les guerres sans arrêter la
montée du fascisme et du chaos climatique, qui crée les conditions pour de
nouveaux conflits chaque jour. Ces dernières années, nous avons assisté à des
manifestations, grandes et petites, radicales et discrètes, sur toutes ces
questions. Elles étaient déconnectées les unes des autres, comme
si les événements qui se produisaient n'avaient rien à voir les uns avec les
autres. Il s'agit de différentes facettes de la même crise.
Nous devons regarder l'avenir
avec les yeux ouverts. Les peuples du monde sont au bord de l'effondrement et
les élites ne pensent qu'à la manière de faire du profit, de réprimer les gens
ordinaires et de déclencher de nouvelles guerres pour étendre leur pouvoir déjà
énorme. Elles nous poussent à bout. Nous devons les repousser. Ensemble. Ne
restez pas seuls. Si vous souhaitez participer à l'organisation de cette
manifestation, n'hésitez pas à nous contacter.
Dimanche 19 janvier,
rejoignez-nous dans les rues de votre ville pour lancer la première d'une
longue série de clameurs à plusieurs voix contre le fascisme, le chaos
climatique et la guerre ! Les yeux ouverts ! Avançons ensemble !