Qu'il s'agisse d'exposition à des fumées, vapeurs, poussières ou substances chimiques, ou encore à des niveaux de bruit élevés, ce sont ces catégories socio-professionnelles qui présentent les taux d'exposition les plus élevés.

L'exposition aux polluants sur le lieu de travail est souvent associée à des environnements industriels spécifiques. Pourtant, les inégalités environnementales au travail sont bien plus profondes et touchent particulièrement certaines catégories socio-professionnelles.

Une étude, basée sur l'Enquête européenne sur les conditions de travail (EWCS), met en évidence les disparités d'exposition aux polluants et aux nuisances sonores entre les différents groupes de travailleurs et travailleuses en Belgique.

Les ouvriers et ouvrières, les plus exposés

Les résultats de l'étude sont sans équivoque : les ouvriers et ouvrières, qu’ils et elles soient qualifié.es et non qualifié.es sont les plus exposé.es à des risques environnementaux sur leur lieu de travail. Qu'il s'agisse d'exposition à des fumées, vapeurs, poussières ou substances chimiques, ou encore à des niveaux de bruit élevés, ce sont ces catégories socio-professionnelles qui présentent les taux d'exposition les plus élevés.

 

 

Une question de « hiérarchie sociale »

Sans grande surprise, les métiers les moins valorisés socialement, souvent caractérisés par une faible rémunération et une pénibilité physique élevée, sont aussi ceux qui exposent le plus leurs travailleurs et travailleuses à des risques environnementaux. En d'autres termes, plus un métier est mal payé et physiquement éprouvant, plus il est probable que les travailleurs soient confrontés à des polluants ou à des nuisances sonores.

Les conséquences pour la santé

Ces expositions répétées à des substances nocives et à des niveaux de bruit élevés ont des conséquences importantes pour la santé des travailleurs et travailleuses. Elles augmentent le risque de développer des maladies professionnelles, telles que les cancers liés à l'exposition à des substances cancérigènes.

Que faire en tant que délégué.e ?

En tant que délégué.e, il est possible d’agir pour tenter de limiter l’exposition au risque environnementaux. Une fiche est disponible sur ce sujet, que tu trouveras ici. Pour toute question, n’hésite pas à contacter un membre de la cellule RISE.